la bourrache

Après une longue période d'inactivité cette plante a retenue mon attention du fait de son utilisation abusive. La bourrache officinale est une plante très facile à trouver et dont les propriétés sont connues depuis longtemps. On lui vante cependant des mérites qu'elle n'a pas, petite explication.

Pour commencer sur les vertus qui lui sont prêtés à tors, elle n'a strictement aucun effet contre la gueule de bois, c'est bien dommage mais c'est comme ça. Elle est souvent utilisée avec d'autres plantes en application cutanée nottament sur les ecchymoses, les muqueuses, et en cas d'éruption cutanée mais ne sert à rien à elle seule. Ses qualités en application cutanée sont supposées uniquement.

Mais fort heureusement la bourrache n'est pas totalement inutile, sinon elle n'aurait rien à faire ici! C'est un excellent dopant. Elle était consommée par les romains avant les batailles et a les mêmes effets que l'hydromel. Je n'ai pas connaissance des éventuels effets secondaires liés à la prise de bourrache (ici en infusion), mais il vaut mieux rester prudent avec les dopants et les toniques. Une prise de quelques jours lors d'une semaine difficile ne m'a jamais fait de mal mais une prise prolongée est déconseillée pour tout produit de ce type. Cardiaques s'abstenir donc.

En Europe de l'Est on lui prêtait des effets aphrodisiaques qui n'ont jamais été constaté ni réfuté, le doute reste entier. Il faut quand même savoir que beaucoup de cultures ont attribués des effets comme celui-ci aux plantes toniques et dopantes qu'ils connaissaient du fait de l'état d’excitation qu'elles procuraient. Pour la majorité de ces plantes aucun effet aphrodisiaque n'a été constaté en homéopathie.

La bourrache est aussi utilisée en cuisine, pour agrémenter des plats de crudités ou dans la fabrication de sucreries. L'utilisation des feuilles et fleurs fraiches (comme agrément de crudité donc) doit être limitée car réputé comme dangereux au long terme.